60 morts en une journée au Tchad/ Moussa Faki Mahamat condamne les tueries du régime Déby
Le président de la Commission de l’Union Africaine, le Tchadien Mahamat Faki Moussa a fermement condamné la répression brutale des manifestants qui contestent l’illégalité du fils d’Idriss Deby, qui entend se maintenir encore au pouvoir deux ans et briguer la magistrature suprême.
Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat fait partie des premiers dirigeants africains ayant condamné ouvertement la mort de plus de 60 manifestants hier au Tchad. La junte du fils d’Idriss Déby a tiré à balles réelles sur les opposants qui contestent son maintien au pouvoir. Ce dernier manœuvre pour s’éterniser au pouvoir comme son père avec la bienveillante caution de la France.
“Je condamne fermement la répression des manifestations ayant entrainé mort d’hommes au #Tchad. J’appelle les parties au respect des vies humaines et des biens et à privilégier les voies pacifiques pour surmonter la crise”, a écrit le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat. Un tweet qui intervient à la suite des morts enregistrées lors d’une manifestation hier au Tchad.
Parmi ces morts, un journaliste. Le décès du journaliste, qui travaillait pour la radio CEFOD, tué par balle ainsi que celle d’un artiste engagé ( encore des doutes sur son cas), choquent. Par ailleurs, les sièges des partis de l’actuel Premier ministre et de son prédécesseur, l’UNDR et le RNDT Le Réveil, ont été vandalisés. Le gouvernement de la junte de Déby évoque plus de 60 morts et des centaines de blessés graves.
Le fils d’Idriss Déby opère une répression sanglante depuis hier. Alors qu’il avait promis rendre le pouvoir à la suite des 18 mois de transition, il a changé casaque et s’octroie deux années supplémentaire à la tête du pays. Ce que naturellement n’acceptent pas plusieurs Tchadiens. Ils sont donc descendus dans les rues hier pour réclamer son départ. Sa réponse est à la mesure de la main de fer qu’il entend mettre sur le Tchad, avec la complicité de Macron.